Du Mi-Kong de Chine au Boichet : l’épopée savoureuse du pain d’épices à Dijon


Saviez-vous que le pain d’épices dijonnais a des racines aussi lointaines que la Chine impériale ? Ce produit emblématique de Dijon a voyagé à travers les siècles et les continents avant de s’ancrer dans le patrimoine gourmand de la ville.
Au 10ᵉ siècle, les guerriers de Gengis Khan emportaient dans leurs sacoches un pain énergétique et de longue conservation : le Mi-Kong. Ce pain de miel, riche en vertus nutritionnelles, était un précieux allié sur les longues routes de conquête.
Avec les croisades, la recette voyage vers le Moyen-Orient, où elle se parfume d’épices venues d’Orient. Ce pain d’épices nouvelle version fait ensuite son entrée en Europe au Moyen Âge.
C’est à Marguerite de Flandre, duchesse de Bourgogne et épouse de Philippe le Hardi, que l’on doit l’introduction du pain d’épices à Dijon. Elle rapporte dans ses bagages le « Boichet », ancêtre du pain d’épices, à base de farine de froment et de miel.
Au 20ᵉ siècle, Dijon comptait encore douze fabriques de pain d’épices. Aujourd’hui, seule Mulot & Petitjean perpétue ce savoir-faire avec passion et exigence.
🌟 Chez Mulot & Petitjean, chaque bouchée raconte une histoire.
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