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Quand Dijon vibrait au rythme des fabriques de pain d’épices

Autrefois, l’odeur du pain d’épices flottait dans toutes les rues de Dijon.

Au fil du 19ᵉ siècle, la fabrication du pain d’épices s’industrialise peu à peu. Un âge d’or s’amorce pour le pain d’épices dijonnais.

En 1939, pas moins de 14 maisons se partagent le marché :

Auger, Boucher, Céry, Lechevalier, Mulot, Roland, Badoz, Couturier veuve, Giclon, Ragoix, Petitjean, Guillaume Rondot, Tanret et Tissot. Une richesse artisanale exceptionnelle !

Mais la Seconde Guerre mondiale interrompt brutalement cet essor.

La production ne retrouvera jamais son niveau d’avant-guerre.

À l’heure de la reconstruction, les politiques industrielles favorisent les grandes entreprises, absorbant peu à peu les plus petites.

En 1975, seules trois fabriques subsistent.

Et en 1985, Mulot & Petitjean devient la dernière fabrique historique encore en activité, avec l’atelier Michelin et quelques artisans pâtissiers.

🌟 Aujourd’hui, Mulot & Petitjean est la seule à avoir traversé les époques.

Depuis 10 générations, nous poursuivons cette aventure avec passion pour perpétuer la recette et le goût du véritable pain d’épices de Dijon.